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13/05/2011

Paru !

moi je lis-mai2011-75DPI.jpgScarlett opus 4 paru dans le numéro de mai de Moi je Lis (n°282). Avec toujours des illustrations de Mélanie Allag.

 Comme d'hab', le début pour vous mettre en bouche...

Le bonheur absolu, ça existe. Si.

Exemple : ce matin. Réveillée à onze heures, levée une quarantaine de minutes plus tard, pas de toilette, je me prépare un petit déj-3m (Miel-Mimolette-Moutarde) qui s’harmonise fabuleusement avec un chocolat chaud (2C). J’emporte le tout sur un plateau et, le pyjama en accordéon, je me cocoone dans le canapé. Enfin, sur l’extrémité que sa majesté Watson accepte de me concéder.

D’un doigt de pied agile j’effleure la télécommande, zappe, et finis par me légumer devant « L’Amour aux Caraïbes », une série que je connais mal. Si je veux tenir ma place dans les discussions à la récré, j’ai intérêt à réviser.

Pouuuuh ! (soupir d’aise) Maman est partie au boulot à une heure indécente, Tiffanie Toyger, ma prof de SVT est malade et mon prof de français, Monsieur Léautaud, anime un stage quelque part, loin. Bilan : pas de collège. Mercredi tendance méga cool.

Watson change légèrement de place, me pétrit le ventre de ses griffounettes avant de se lover encore plus confortablement sur mes cuisses. Je reprends une gorgée de chocolat. Mmmm, tranquille, trop tranq…

« Ding dong ! » se permet la sonnette.

Paru !

2065-3-empruntedesreves.jpgQuatrième de couverture :

Émile Kolaux, 13 ans, a trouvé une solution originale pour tromper l’ennui : voyager dans le futur. Cette fois encore, Émile se retrouve en 2065, face à une catastrophe écologique qui le fait réfléchir sur ses gestes quotidiens et leurs conséquences dramatiques pour l’avenir. Après avoir reçu du futur (un autre futur que celui du tome I, paradoxe temporel oblige !) un appel au secours de la belle Alaska, Émile repart en 2065, cette fois à Paris.

 

En voici les premières lignes :

Le drame s’était produit ce mercredi à douze heures, quarante-trois minutes et vingt-neuf seconde. Environ. Rien ne le laissait prévoir.

Je rentrais du collège. Avec sa nouvelle mobylette, Thomas m’avait déposé au pied de l’immeuble. Depuis une semaine, il n’arrêtait pas de balader ses chromes rutilants dans toutes les rues de Saint-Port-Sur-Mer, espérant ainsi reconquérir le cœur de Mélanie. À mon avis, il ne s’y prenait pas de la meilleure façon.

Mais ce n’était pas ça le drame.

L’ascenseur m’a déposé devant la porte de l’appartement. Je suis entré, j’ai allumé mon ordi et l’ampli, j’ai lancé une machine pour laver les trois assiettes et les deux verres qui traînaient (je suis un bon fils), j’ai allumé la télé, pour voir, et je me suis décongelé une pizza, vu que j’avais une faim tendance Koh-Lanta épisode dix.

Mais le drame, ce n’était pas ça.

Une fois la pizza avalée, et le dernier noyau d’olive recraché, j’ai attrapé deux étuis de Bounty, une brique de jus d’orange et je me suis réfugié dans ma chambre pour régler leur compte aux envahisseurs de World Distroy Conquest VI. Depuis deux semaines, ces maudits pixels me coinçaient dans une grotte du troisième niveau dont je ne parvenais pas à m’extirper.

Mais, non, le drame, ce n’était pas encore ça...