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02/04/2010

Vient de paraitre... ou presque

descriptionimage.pngLa seconde enquête de Scarlett est parue dans le numéro de mars 2010 de moi je lis (Editions Milan).

Et, encore une fois, pour els impatients ou les curieux, voici le début de ce texte intitulé "Le Chat égyptien" et cette fois-ci encore, superbement illustré par Mélanie Allag :

–On se cambre bien ! On tient la pause encore, encore un peuuu… Plus haut le menton, Scarlett !

Delphine Garnier, ma professeur de danse plaque un dernier accord en sol majeur sur son vieux piano à roulettes.

-Parfait ! Je vous libère, les petits rats. Vous pouvez aller vous changer. À la semaine prochaine.

-Au revoir, Mademoiselle ! fait le chœur des neuf autres filles du cours de danse.

Elles s’échappent vers le vestiaire. Mais pas moi. Comme chaque mardi soir, je reste pour ranger. C’est un marché que Maman a passé avec Mademoiselle Garnier : je bénéficie de cours gratuits et, en contrepartie, je l’aide à la fin des cours… et nous ne nous plaignons pas du bruit le reste de la semaine. Il faut préciser que l’Académie de Danse Delphine Garnier se situe au premier étage de notre immeuble et que nous habitons, ma mère, Watson et moi au second.

Maman rentre en général bien après que les notes du dernier cours de danse se soient envolées, et moi, j’aime bien le son rythmé du piano-bastringue. Mais Watson, non. La musique, il déteste. Surtout que les cours débutent pendant sa grande sieste de l’après-midi, se poursuivent lors de son petit repos de l’avant-dîner pour se terminer juste au milieu de son somme de préparation à sa belle nuit de sommeil. Watson n’est pas le modèle d d u chat actif. Bref la musique le gène.

Soudain, alors que j’empile les tapis de sol dans la salle de danse, un cri fuse de la pièce voisine. Je me précipite.

-Que se passe-t-il ?

Je débouche dans le petit salon. Mademoiselle Garnier  se tourne vers moi, ses cheveux gris en bataille et les yeux comme des soucoupes. Derrière elle, une petite porte forme un angle droit avec le mur, révélant le trou noir d’un coffre-fort. Vide.

-Ma statuette, balbutie-t-elle. Disparue.

Commentaires

Marrant, cette silhouette de chat noir… Tu les collectionnes, hi hi.

Écrit par : cecile r. | 21/04/2010

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