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07/05/2014

La couverture a évolué...

Scara-original et poche.jpg

Les deux couvertures de Mademoiselle Scaramouche : version grand format (Les Grandes Personnes ) et poche (Folio junior)

 

 

 

 

 

 

 

 

Scara-comparaison.jpgEt pour comparer, voici le visage de Zinia dans les deux versions...

Commentaires

Féru dans ma jeunesse d’élans chevaleresques menés flamberge au vent, pour l’honneur, le roi et l’élue de mon cœur. Nourri des palpitantes aventures des Pardaillan, Capitan, Bossu et autres capitaine Fracasse faisant honneur aux Mousquetaires et à leur valeureuse descendance. C’est avec un plaisir et un enthousiasme retrouvés que j’ai suivi, non sans quelques agréables réminiscences, le parcours quasi initiatique d’une héroïne digne en tous points de ses illustres prédécesseurs porteurs de la cape et de l’épée.
L’intrigue est surprenante et riche de rebondissements, comme on les aime tout en les redoutant. Nobles seigneurs et petites gens évoluent dans un décor varié qui donne au récit comme une vivante et réaliste actualité. On y découvre même, au détour d’une anecdote, un ancêtre chassé par la guerre menée dans le Hainaut et ayant trouvé refuge à la Salpêtrière.
Le langage est choisi et les tournures fort élégantes. Il ne manque plus, à l’habile et occasionnel versificateur du récit que de nous relater la geste en une pièce digne de ce Molière qu’il admire tant et qui vaudra bien, je le pense, Le Poignard de Théodore Botrel.
En un mot comme en cent, ce livre que dis-je, cet ouvrage est à placer dans votre bibliothèque au côté des Gautier, Féval ou Pérez-Reverte et de l’abondante littérature du genre due aux Dumas et Zévaco, pour qu’y figure au moins une gente damoiselle non dépourvue de panache et d’une piquante rapière, dont nous aurions grand plaisir à suivre de nouvelles aventures, aux Amériques par exemple.

Écrit par : Gérard | 28/10/2014

Cher président de mon fan club, merci pour cette analyse enthousiaste et enthousiasmante. Si après ça les hordes de lecteurs ne se ruent pas dans les librairies dès l'aube pour s'emparer des trop rares exemplaires encore disponible, c'est à douter de tout.
Moi, je en doute pas !
JM

Écrit par : Jean-Michel Payet | 02/11/2014

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