20/04/2010
TALAM
Quel mystère dissimulent ces cinq lettres : "T-A-L-A-M" ? Quatre personnages, quatre héros qui vont se frotter à une aventure qu'ils ne soupçonnent pas.
Qui est l'auteur de cette nouvelle série ? Walter Spock. Un étrange auteur à multiples facettes derrière lequel se cachent quatre plumes, les nouveaux mousquetaires de l'édition jeunesse : dans l'ordre d'apparition en scène : Jean-Michel Payet, Cécile Roumiguière, Maryvonne Rippert et Sigrid Baffert.
Tiens, j'ai déjà vu ces quatre noms réunis sur une autre projet, moi. D'autres détails prochainement...
19:51 | Lien permanent | Commentaires (1)
16/04/2010
Gujarat et Rajhastan
Un homme rabari dessiné le mois dernier dans le Kuch, région désertique du Gujarat dont la ville principale est Bhuj. Un nouveau carnet pour ma collec...
10:26 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : carnet de voyage
13/04/2010
Livre-Franche, le salon du livre de Ville franche de Rouergue
Du 8 au 10 avril dernier, huit jolies rencontres dans des classes de Villefranche et des villages environnants autour du "Baiser à Moustaches". Des soirées de complicité et fous rires avec les autres auteurs invités. Une journée de signatures sous la Halle... et le soleil sur l'Aveyron, au petit matin en sortant de La Closerie, notre chambre d'hôtes accueillante.
Prochaines rencontres prévues :
- le 29 avril à Roanne
- le 11 mai à Saint Pierre du Perray
- le 20 mai à Metz
- du 26 au 29 mai à Apt
- du 7 au 9 juin dans Version:le canton du Pont de Veyne (01)
- et (peut-être) à Rouen début Juillet...
07:15 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salons, rencontres
05/04/2010
Blue Cerises en décembre : la saison 3
Réveillon. Les Cerises vont faire la fête à Meudon. La fête ? Voire. Pendant quelques heures, ils vont croiser leurs histoires à fleur de cœur, affronter les non-dits, les troubles de leur vie intime... et le fantôme d'Olivia.
Voici la voix de Satya pour le début de cette saison 3 :
- ça glisse tout seul, regarde : Do... Sol7 , Do... Sol 7. Tu as juste à éloigner tes doigts les uns des autres.
- Oui, « juste à ».
Je rends à Zik sa Fender toute blanche, toute belle. Presque neuve. Son cadeau de Noël.
- Entraîne-toi. Tu vas voir : bientôt tu les enchaîneras sans y penser.
Zik s'applique. Qu'elle a déjà la grâce, elle l'ignore, mais elle sait que la technique lui manque. Sur son front, le pli de la concentration révèle la lycéenne appliquée. Ses doigts prennent place sur les cordes, mais l'accord frise.
- Tu n'appuies pas assez.
Elle se lève, passe une patte négligente sur sa petite oreille en pointe et s'assoit sans vergogne sur ma cuisse droite. Puis elle s'adosse, contre moi. Le vinyl se colle à mes bras.
- Fais-moi voir, alors.
Je place mes doigts sur les siens et l'enveloppe de mon bras droit pour atteindre les cordes. Elle se laisse aller. Impossible d'apercevoir l'esquisse du sourire que je lui soupçonne de retenir.
C'est elle qui a insisté pour que je l'initie à la guitare et je n'ai pas refusé. Je ne lui ai pas dit non plus que, en fait, je suis loin d'être le musicien qu'elle veut voir en moi. Il y a quelques semaines encore, je répétais inlassablement sur la guitare de mon père les trois seuls accords que je connaissais. Alors Madeleine, ma mamie yang, qui supporte difficilement de voir sa descendance faire honte à son passé baba cool, a décidé de prendre les choses en main. Et avec elle, j'ai immédiatement eu droit à la méthode intensive.
Les voix des quatres Cerises se tissent dans ces livres là :
13:05 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blue cerises
04/04/2010
2065, les pilleurs d'eau
Second épisode paru.
Voyager dans le temps pourrait offrir des avantages. Emile avait bien furtivement pensé, lors de son premier voyage, de s'enquérir des résultats du loto, du bingo et du tiercé, quarté, quinté, mais au dernier moment, il avait eu d'autres priorités. Aujourd'hui, les problèmes financiers qui pleuvent sur sa famille lui font réenvisager un second voyage. Juste pour avoir ces résultats.
Evidemment, les choses ne se passent pas encore exactement comme il l'avait prévu. Dans ce nouvel état du monde en 2065, la raréfaction de l'eau est devenue un problème qui régit la vie de toute la population. Emile va se trouver impliqué dans un complot visant à mettre à jour les malversations faites par ceux pour qui utilise le pouvoir comme une arme. Ce qu'il ne pouvait pas prévoir, c'est que sa famille va encore une fois être présente dans ce combat...
En voic le tout début :
Je l'ai aperçue de loin. Bleu, marine évidemment, fatiguée, déglinguée, bref, au bout du rouleau. Et de la voir là, au pied de notre immeuble, au moment où je rentrais du collège, ce n'était pas bon signe.
Mon père nous annonçait régulièrement que, dès que les finances remonteraient, nous la changerions, mais en réalité, il passait une partie de ses repos à lui renouveler les joints de culasse, à recharger sa batterie exsangue, à rafistoler son pot d'échappement apocalyptique. Je crois qu'il l'aimait, sa voiture, et ça tombait bien puisque, des sous pour en acheter une neuve, nous n'en avions pas. D'ailleurs, sa présence boulevard de la Mer à une heure inhabituelle ne signifiait qu'une chose : papa était rentré plus tôt que prévu, donc la pêche n'avait pas été bonne, donc notre banquier ne nous sourirait plus avec la même aisance, donc, pour Noël, ce serait un carambar chacun, un potage et au lit. Chouette.
Le salon était vide, la télé éteinte, ma mère encore au boulot. Une seule lumière veillait dans la chambre de Clémence, courageux petit phare dans cet océan de silence.
-Clem ? j'ai crié. T'es là ? Comment se fait-il qu'il y ait déjà la voiture de papa ?
Mais ce n'était pas Clémence.
11:26 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : 2065
03/04/2010
2065, La ville engloutie
C'est une nouvelle aventure qui commence. Une nouvelle série que j'ai imaginée pour les éditions Milan.
Emile, pas très concerné par les problèmes d'environnement, vit à Saint-Port-Sur-Mer avec ses parents et sa sœur jumelle, Clémence, militante dans l'âme. Emile doute de lui même et se demande si, plus tard, il sera quelqu'un de bien. Et ça, il va pouvoir le savoir, grâce à son grand-père, Vladimir, qui lui offre la possibilité de voyager dans le temps pour aller y voir.
Evidemment, les choses ne vont pas se passer aussi facilement que Emile pouvait l'espérer. Il se retrouve bien plus tard, en 2065, dans un monde où les conséquences de nos choix climatiques ont considérablement changer la façon de vivre et où le niveau des mers a augmenté plus qu'on ne le pronostiquait. Emile va néanmoins chercher à savoir ce qu'a été sa vie, mais, étrangement, des embûches compliquent son enquête. Il sera pourtant aidé par une jeune fille de son âge, Alaska (qui a quand même 55 ans de moins que lui) et qui va le guider dans ce monde transformé. Qu'est devenu Emile âgé de 70 ans ?...
Voici en prime le début du chapitre 1 :
-Gros naze !
Qu’elle m’a fait, Mélanie. Comme ça, sans raison. Nous attendions l’ouverture du collège, elle zonait avec sa bande, et moi, à l’écart, je mangeais un Bounty. Tranquille. Je venais juste de l’entamer quand elle s’est retournée. Gros naze. Je l’ai regardée avec mon air bovin.
-Qu’esche t’as ? je lui ai demandé.
-T’es qu’un naze, voilà ce que j’ai.
-T’es malade. Ch’tai rien dit.
Le Bounty, c’est délicieux, mais pour tenir une conversation, ça pose un léger problème de diction.
-C’est ça le pire, qu’elle a enchaîné, tu ne te rends même pas compte de ce que tu fais.
Et elle a fixé le sol où il n’y avait strictement rien. Enfin, presque. Mises à part de vagues tâches d’huile, une fissure dans le goudron. Et l’emballage du Bounty que j’essayais d’avaler.
-L’emballage? Ch’est cha ?
-Exactement. Tu pollues la terre, tu pourris le monde.
-Arrête. La terre ne va pas ch’effondrer pour un papier, même gras.
-Si nous faisions tous comme toi, nous vivrions dans les immondices. Gros naze un jour, gros naze toujours.
Elle m’a lâché ça avec un petit froncement de nez charmant, tout en ôtant ostensiblement de son pull mes minuscules postillons de noix de coco. Déglutissant, j’ai essuyé mes lèvres d’un revers de main avant de me baisser pour ramasser cet outrage fait au décor somptueux de notre bahut.
-Voilà, j’ai dit en fourrant l’emballage dans ma poche, la terre va pouvoir continuer à tourner !
Mais, lorsque je me suis relevé, Mélanie avait disparu.
10:13 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : 2065
02/04/2010
Vient de paraitre... ou presque
La seconde enquête de Scarlett est parue dans le numéro de mars 2010 de moi je lis (Editions Milan).
Et, encore une fois, pour els impatients ou les curieux, voici le début de ce texte intitulé "Le Chat égyptien" et cette fois-ci encore, superbement illustré par Mélanie Allag :
–On se cambre bien ! On tient la pause encore, encore un peuuu… Plus haut le menton, Scarlett !
Delphine Garnier, ma professeur de danse plaque un dernier accord en sol majeur sur son vieux piano à roulettes.
-Parfait ! Je vous libère, les petits rats. Vous pouvez aller vous changer. À la semaine prochaine.
-Au revoir, Mademoiselle ! fait le chœur des neuf autres filles du cours de danse.
Elles s’échappent vers le vestiaire. Mais pas moi. Comme chaque mardi soir, je reste pour ranger. C’est un marché que Maman a passé avec Mademoiselle Garnier : je bénéficie de cours gratuits et, en contrepartie, je l’aide à la fin des cours… et nous ne nous plaignons pas du bruit le reste de la semaine. Il faut préciser que l’Académie de Danse Delphine Garnier se situe au premier étage de notre immeuble et que nous habitons, ma mère, Watson et moi au second.
Maman rentre en général bien après que les notes du dernier cours de danse se soient envolées, et moi, j’aime bien le son rythmé du piano-bastringue. Mais Watson, non. La musique, il déteste. Surtout que les cours débutent pendant sa grande sieste de l’après-midi, se poursuivent lors de son petit repos de l’avant-dîner pour se terminer juste au milieu de son somme de préparation à sa belle nuit de sommeil. Watson n’est pas le modèle d u chat actif. Bref la musique le gène.
Soudain, alors que j’empile les tapis de sol dans la salle de danse, un cri fuse de la pièce voisine. Je me précipite.
-Que se passe-t-il ?
Je débouche dans le petit salon. Mademoiselle Garnier se tourne vers moi, ses cheveux gris en bataille et les yeux comme des soucoupes. Derrière elle, une petite porte forme un angle droit avec le mur, révélant le trou noir d’un coffre-fort. Vide.
-Ma statuette, balbutie-t-elle. Disparue.
13:02 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : scarlett, presse